Nos galères quotidiennes, première partie

Vivre loin de ses parents, ça a une multitude de côtés positifs : sortir quand il nous plaît, puis rentrer en faisant tout le bruit que l’on veut ou bien rester en pyjama à regarder des séries toute la journée… Oui, c’est vraiment la liberté.

Sauf que, problème: il y avait, par ailleurs, quelques avantages à vivre chez eux, et vous les connaissez bien, ces galères quotidiennes : que ce soit laver ses fringues, ne plus avoir de taxi à votre disposition pour vous emmener à droit à gauche… Bref, chez Media ESDES nous savons bien à quel point il est dur de se prendre en charge comme un grand, et avons décidé de révéler enfin la souffrance quotidienne éprouvée par tout étudiant quittant le domicile parental. Attardons-nous donc premièrement sur le problème de se nourrir.

La cuisine de l’étudiant se résume à : faire bien (bon ok, correct) avec peu. Le fait est que nos valeurs en matière de manger sain et raisonnablement (si toutefois vous en aviez…) s’estompent peu à peu, à cause d’un mode de vie quelque peu… différent.

Premièrement, nos horaires changent : exit le petit-déjeuner, substitué par… rien parce que c’est toujours l’heure de dormir, et bonjour le repas d’après-boîte à 6h, que tu découvres, et qui, avouons-le, est le meilleur de tous. Ensuite, notre budget : considérablement réduit. Mais notre argent est également engagé vers d’autres dépenses : dons aux œuvres de charité, théâtre, opéra… lol. Ah ça oui : l’alcool, les entrées en boîte et les WEI coûtent cher. Pour pallier à ce gouffre financier, il va falloir faire de sérieuses coupes budgétaires au niveau alimentaire. C’est ainsi que boulangerie, CROUS et autre Domino’s se remplissent les poches de la fainéantise d’étudiants gastronomes.

Il faut avouer que, parfois, on tente des petits repas avec un minimum d’effort, mais, franchement, tout est fait pour nous en dissuader. Premièrement, l’amas de vaisselle généré est juste considérable, pourquoi faire à manger quand on passe plus temps à nettoyer qu’à réellement savourer le mets préparé? Mais c’est également l’équipement qui fait défaut: deux plaques, un micro-onde, débrouille-toi avec ça. On n’a pas la place et on n’a souvent pas assez d’ustensiles (ou bien ils attendent dans l’évier que tu viennes les nettoyer… ouais un jour peut-être).

Enfin bon, le fait de se retrouver autour d’un bon plat fait maison, c’est pas ce qu’on trouve le plus réconfortant, alors que se retrouver autour d’un verre servi par un barman sexy, ça, ça remonte le moral!

Comme on a des vies plutôt compliquées, lundi prochain on passera au crible une autre galère : la lessive. Stay tuned jeunes gastronomes.


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