Partiels: les comportements pour éviter de réviser

Ils sont arrivés si tôt, si vite… Nous n’étions pas prêts ! Pourtant, ce moment tant redouté par les étudiants est déjà là.
Après un semestre à faire la fête et à fuir toute responsabilité, il est temps pour nous d’enfin découvrir le contenu de nos cours. Parce que, qui dit partiels, dit révisions ! Ou plutôt tentative de révisions, car en effet, on a beau y mettre du sien, l’esprit humain trouve toujours un moyen d’appuyer sur le bouton off du mode concentration.

Media Esdes n’est pas étrangère à ce phénomène, et a alors décidé de lister pour vous ces comportements fréquents que l’on adopte lorsque l’on essaye désespérément de bosser nos exams.

 

  1. Grand ménage de printemps

« C’est parti, je me pose et je fais mes fiches… après avoir fait la vaisselle. Et puis tant qu’à faire, j’vais passer l’aspi aussi».

Et oui, se mettre dans des bonnes conditions pour travailler c’est essentiel, tout le monde le sait. Mais là, vous vous mettez carrément en mode récurage !
Vous refaites connaissance avec votre serpillière que vous n’avez pas vu depuis les partiels derniers, vous sortez le Cillit Bang que maman a jadis caché en dessous de l’évier, et vous vous motivez même pour repasser ! Pas de fer à repasser ? Bof, vous avez bien un peu temps pour aller emprunter celui de votre camarade qui habite à l’autre bout de Lyon !

 

  1. Calculs désespérés

«  Sachant que j’ai eu 11.8 aux CC, combien je peux permettre d’avoir aux partiels pour avoir la moyenne ? »
Complètement déprimé par ces exercices de Finance auxquels vous ne comprenez rien à rien, vous vous servez de la calculette à d’autres fins : s’assurer de devoir réviser le moins possible en cas de notes de CC suffisantes, ou essayer d’enclencher sa motivation dans le cas contraire.

Attention cependant, il arrive (bien trop souvent) que cette technique ne motive qu’à fréquenter davantage les bars.

 

  1. Checker les réseaux sociaux…24h/24

« Facebook, c’est naze… mais je vais quand même passer 3h dessus au cas où »
Que ce soit pour se rassurer que vos compatriotes sont atteints de la même flemme, obtenir le partiel de l’année dernière sur le groupe de la promo, ou tout simplement se vider l’esprit en likant les posts les plus inutiles au monde, s’aventurer sur les réseaux sociaux représente un sacré risque de dispersion. Les pauses Facebook censées durer 15min qui prennent votre après-midi, c’est vu et revu, pourtant on n’y échappe toujours pas.

Ils ne vous ont pas aidés à vous concentrer en cours, ils ne vous aideront certainement pas à réviser vos exams !

 

  1. S’installer le plus confortablement possible pour « mieux réviser »

S’allonger dans un lit bien douillet, se poser dans un parc, au bord de la piscine (pour les plus chanceux), devant la TV… Oui en effet, c’est agréable. Mais est-ce que cela va aider votre esprit à mieux retenir les informations ? QUE NENNI ! Dans 99,99%, le sommeil l’emportera.

Tentez la Bibliothèque Universitaire, généralement si vous ne vous contentez pas de mater les charmant(e)s étudiant(e)s de Droit, c’est plutôt efficace – pour ceux qui viennent de découvrir son existence, elle est située au 2e étage, Bâtiment A (on ne sait jamais).

 

  1. Des plannings de révisions pour la conscience uniquement

« Lundi : réveil 6h, de 7h à midi Droit social, break, puis Compta’ pour l’aprèm »
Résultat : levé(e) à 14h.
C’est pourtant une merveilleuse méthode; les plannings de révisions, on vous le répète depuis la seconde ! Mais c’est comme les bonnes résolutions de rentrée scolaire « cette année, je bosse, mais alors à fond »… ça passe doucement à la trappe.

M’enfin, c’est souvent dans ces cas-là que l’on donne le meilleur de nous-même pour faire preuve de cette fameuse qualité esdessienne : l’adaptabilité.

 

  1. Nos amis les surligneurs

 Après avoir réussi à faire tenir l’intégralité de son cours semestriel sur un minimum de pages d’imprimante (oui, félicitez-vous), on attaque avec les fluos !
Ils nous aident à croire qu’on a bien taffé : comme si, lors du surlignement, les infos pénétraient automatiquement notre main, se frayant un chemin dans notre bras jusqu’au cerveau.

Le bémol, c’est que ça commence par des « Oh cette notion est importante, ouais cette phrase aussi » et se termine souvent par des paragraphes entièrement jaunes, dont on a pas lu une seule syllabe.

 

  1. Métamorphose en Moriarty de la triche

C’est dans la peur, le manque de confiance en soi, et le stress que l’on est le plus vulnérable au côté obscur. On imagine des tonnes méthodes de triche improbables : corruption, antisèches, lunettes de vue à forte correction pour voir sur la copie du voisin, etc.

Au final, on met toute notre énergie dans de fins stratagèmes que l’on est souvent trop lâche (pardon, trop « honnête ») pour mettre en place.

 

Ah, il y en a encore bien d’autres distractions : la poubelle-panier de basket, la soudaine envie de discuter longuement avec ses amis de colo’ d’il y a 8 ans, écrire des articles sur les partiels au lieu de les réviser…

On en oublie probablement beaucoup, les esdessiens sont tellement imaginatifs pour ça après tout.
Dans tous les cas, tout ce qu’on vous souhaite pour les semaines à venir, c’est d’abord d’y survivre, et ensuite de faire péter les scores ! (dans le bon sens). Bon courage à toutes et à tous !